Samedi, veille de la confĂ©rence prĂ©vue depuis 1mois 1/2, j’ai vĂ©cu le plus grand effondrement jamais vĂ©cu dans mon existence

 
nous avions prévue avec une amie de déjeuner ensemble
AprĂšs seulement quelques Ă©changes, j’étais entrain de prĂ©parer un jus de lĂ©gumes, un sujet abordĂ© dĂ©clenche en moi un inconfort, dans mon corps physique

mon amie continue de parler, je n’arrive pas Ă  l’écouter, je l’arrĂȘte, je sens que nous avons Ă  nous poser sur ce qui se vit

c’est alors que je lui parle de la brulure que je me suis faite au poignet quelques jours auparavant, de l’eau bouillante autour du pouce, une goutte qui coule autour mon poignet et dessine comme un lien, j’avais senti que ce n’était pas anodin, qu’est ce qui me lie encore? qu’est ce qui me retient? qu’est ce qui m’enferme? Qu’est ce qui brule Ă  l’intĂ©rieur?
 
Je sens Ă  nouveau cette colĂšre archaĂŻque que je sens de temps en temps, logĂ©e sous mes cotes, une colĂšre qui contient tellement de puissance, depuis tellement de temps, d’annĂ©es, d’éons, une colĂšre que je sens venir du plus profond des temps, que je n’ai jamais rĂ©ussi Ă  faire sortir tant sa puissance m’effrayais, j’ai souvent eu la sensation que si elle sortait elle me dĂ©sintĂšgrerait sur place
. alors elle Ă©tait lĂ , tapie dans l’ombre, elle se manifestait assez peu mais assez souvent pour que je sache qu’elle est lĂ , surement qu’une part de moi faisait tout pour la contenir

 
Samedi elle s’est manifestĂ©e, elle Ă©tait lĂ , je suis vers l’évier, j’en parle Ă  mon amie, elle est entrain de recevoir des informations d’une mĂšre divine qui diffuse son amour, plus elle parle plus je sens cette colĂšre prendre corps en moi, je vois les vases communicant, la lumiĂšre descend et moi je ne vois que cette colĂšre, une boule se forme sous mes cotes, qui grandit encore et encore, mes yeux sont fermĂ©s, je demande au Phoenix de m’aider Ă  la transmuter, rien n’y fait, je sers les points, mon corps se tend, tellement puissamment, je ne peux plus faire autrement que de la laisser sortir, je demande Ă  mon amie de m’aider Ă  transmuter, c’est trop violent pour moi, je ne peux plus la contenir, elle veut sortir, jaillir, exploser, un instant j’ai peur, l’instant d’aprĂšs je sens la colĂšre monter encore et encore dans mon corps, mon amie m’aide, j’ai envie de crier, rien ne sort, mon corps se tend de plus en plus, je suis entre l’évier et le frigo que je pousse dans le mur tellement la tension est forte, ça monte, monte, ma main frappe sur l’évier avec une puissance que je ne me connais pas, mon amie a cru que j’était tombĂ©e, et puis
.. les cris sortent
.. ou plutĂŽt des hurlements, 3 ou 4 je crois qui viennent d’un endroit que je ne peux nommer, de tellement loin, je hurle, je me rappelle m’ĂȘtre dit que tout le village allait dĂ©barquer, les cris sortent, long, roques, ou aigus, le chaos intĂ©rieur
. et puis ça s’arrĂȘtent, je pense Ă  mon amie Ă  cotĂ©, m’excuse d’avoir hurlĂ© aussi fort prĂȘt d’elle, tout est ok pour elle, je l’ai pas dit plus haut mais elle est guĂ©risseuse, elle est solide, elle tient l’espace, ce qui se vit

 
j’ai envie de vomir, je crache dans l’évier, rien ne sort, pourtant j’ai envie de vomir, j’ai rien Ă  vomir mais j’ai envie de vomir, je pars aux toilettes et vomi, de l’air, des glaires, je vomi, encore et encore, ma gorge se serre comme un anneau qui m’étouffe, qui serre de plus en plus, je demande Ă  mon amie de m’aider Ă  le faire sortir, elle m’aide Ă  distance, je vomi encore, encore et m’assoit Ă  cotĂ© des toilettes
.
 
la suite je ne m’en rappelle pas, l’image d’aprĂšs, plus de 2h plus tard, je suis assise par terre, je tiens les chevilles de mon amie, je pose ma tĂšte sur ses genoux, elle a ses mains sur mes Ă©paules, elle caresse mes cheveux, je regarde autour de moi, je sais Ă  peine oĂč je suis, je vois que je suis chez moi, rien d’autre, je regarde mon amie, je la reconnais je ne sais pas ce qu’elle fait ici, je ne sais plus qui je suis, je lui demande quel jour on est, le 12 mars, je lui demande plusieurs fois, ça n’a aucune rĂ©sonnance en moi, le temps n’existe plus, je ne sais pas ce que ça veut dire, je ne sais pas de quoi elle me parle, j’ai peur, je lui demande quelle annĂ©e, 2022, je ne sais pas non plus, il y a plus rien, un grand reset, un black out, je tourne la tĂȘte et voit mes baskets, je les reconnais, c’est mes baskets, je l’entend me dire que si je reconnais mes baskets c’est que ça va

 
le temps passe
.
 
j’ai le mot « confĂ©rence Â» qui arrive Ă  mon esprit, ai je une confĂ©rence? je ne sais pas, apparemment, mais je ne sais pas quoi, quand, ou, avec qui

je demande Ă  mon amie ce qu’il se passe, j’ai peur, elle reçois un message de Michael, j’ai vĂ©cu une dĂ©flagration qui a fait trembler l’ensemble de mon corps, tout va revenir Ă  l’équilibre petit Ă  petit
 ok
.
 
le mot confĂ©rence revient encore, je ne me rappelle pas, puis je vois une silhouette blonde, je ne vois pas son visage, je ne sais pas qui c’est, qu’est ce qui m’arrive, je sens un si grand flottement en moi, il n’y a plus rien
. puis je vois son visage
. quelques brides reviennent, ADN, je ne sais pas ce que c’est, c’est aprĂšs un long long moment que la mĂ©moire reviendra petit Ă  petit, Ă©lĂ©ment par Ă©lĂ©ment, comme un puzzle oĂč chaque piĂšce vient se redĂ©poser pour recrĂ©er l’image, je pose mon regard sur l’horloge il est 16h et quelques, je demande Ă  quelle heure est arrivĂ© mon amie, 13h, je commence Ă  me rappeler du dĂ©part de nos Ă©changes, j’ai un trou de mĂ©moire de plus de 2h00
.
 
mon amie me dira aprĂšs que je ne me rappelais plus de mon prĂ©nom non plus, je suis allĂ©e plusieurs fois dans mon lit pour me rĂ©chauffer, j’était gelĂ©e, je suis allĂ©e me coller sur le radiateur puis je me suis couchĂ©e au sol, paume ouverte vers le ciel, le corps tremblant, elle m’a fait un soin, je n’ai aucun souvenir
.
 
quand la mĂ©moire revient un peu, mon corps est tremblant de l’intĂ©rieur, tout vibre, vibre, vibre, j’ai froid, je suis glacĂ©e mĂȘme
.
mon amie me demande si je ne connais pas quelqu’un qui peut m’aider Ă  savoir ce que je vis
 Luc
 thĂ©rapeute qui m’a accompagnĂ©, son nom revient
. mais je ne peux pas l’appeler je ne sais pas ce que je vis, je ne sais quoi lui dire, j’ai perdu la mĂ©moire, je laisse passer un peu de temps et me rappelle qu’il est en formation, je lui envoie un sms
.
 
quelques temps aprĂšs je sens que j’ai moins froid, je reprend un peu conscience de ce que j’ai vĂ©cu, la mĂ©moire revient un peu, mon corps se rĂ©chauffe, je ne sais si c’est Luc qui a oeuvrĂ© Ă  distance avec les Etres de LumiĂšre, il m’enverra un message tard le soir ne pouvant pas m’appeller, son message est venu comme un soutien
 
Mon amie est partie Ă  presque 22h le soir, nous pensions juste manger Ă  midi et passer un peu de temps ensemble, autre chose Ă©tait prĂ©vu
. j’allais mieux, nous avons mangĂ© la bonne tarte tunisienne qu’elle avait amenĂ© et je me rappelais en grande partie ce qui s’était passĂ©, je me sentais plus alignĂ©e

mais toujours cette confĂ©rence dont je me rappelais qu’elle Ă©tait le lendemain, comment j’allais pouvoir faire cette confĂ©rence dans cet Ă©tat
.
 
j’ai dormi, plutĂŽt bien dormi mĂȘme, je me suis rĂ©veillĂ©e en sachant que j’avais vĂ©cu quelquechose de particulier que je ne peux encore maintenant nommer, je me sentais diffĂ©rente, toujours le corps vibrant et ne sachant pas comment j’allais pouvoir faire cette confĂ©rence
 dĂ©routĂ©e, chamboulĂ©e, me sentant pas pleinement lĂ , sentant de l’espace dans mon corps, oui je me sentais diffĂ©rente
.
les heures ont passĂ©, Ă  aucun moment je n’ai senti avoir Ă  annuler cette confĂ©rence, je sentais bien que tout cela Ă©tait liĂ©, que tout cela avait un sens mais lequel
..
 
il est plus de 14h00, la confĂ©rence est Ă  20h30, ça commence Ă  faire sens, je fais une confĂ©rence sur l’Etre Originel, le dĂ©conditionnement, la dĂ©cristallisation, l’effondrement
. et c’est ce que j’ai vĂ©cu, un effondrement total de qui je suis, ou plutĂŽt qui je crois etre, me retrouvant qu’avec mon corps dans la prĂ©sence, ma respiration, et rien d’autre
.
 
il me traverse l’esprit que la confĂ©rence sera au delĂ  de ce que je voulais transmettre, ce que je voulais transmettre c’est ce que je viens de vivre, l’expĂ©rimentation dans la matiĂšre de ce que je sentais avoir Ă  partager, l’effondrement, j’en avais dĂ©jĂ  tellement vĂ©cu jusque là
. mais jamais une dĂ©flagration pareille qui est venue traverser l’ensemble de mon corps, de mes corps, jusqu’à ne plus savoir comment je m’appelle
 il n’y avait plus rien
 Ă  part la vie qui circulait en moi
. le souffle, j’était vivante
. juste j’étais vivante
.
 
J’envoie un message Ă  Carine pour la prĂ©venir de ce que je traverse, souhaitant voir comment elle perçoit les choses pour le soir
. elle accueille, sent que c’est totalement juste de maintenir la confĂ©rence, que nous sommes en plein dans le thĂšme, nous accueillons le fait que la confĂ©rence sera peut etre totalement diffĂ©rente de ce que nous avions imaginĂ©, partant de ce point de dĂ©part d’effondrement vĂ©cu
 je suis ok, je sens que je vais me mettre Ă  nu, vivre cette fragilitĂ© en public, cette vulnĂ©rabilitĂ© devant une communautĂ© que je ne connais pas, le chemin de l’Etre Originel, tout lĂąche, le regard de l’autre, tout est ok, je suis juste moi dans ce que je vis, avec la foi que cet espace que nous avions posĂ© 1 mois 1/2 avant en communion avec les Plans de LumiĂšre avait toute sa place, vivre l’instant, le partager, transmettre, tout est ok, je lĂąche, j’accueille qu’à 20h30 je vais me prĂ©senter sans rien savoir de ce qui va se passer, ni comment je vais me sentir, ce qui va ĂȘtre transmis, je ne suis pas seule, je sens que tout ce qui a lĂąchĂ© en moi a fait de l’espace, de l’espace pour me laisser traverser par la vie, l’instant, l’Etre que je suis, les Etres de LumiĂšre en prĂ©sence, on y va, Ensemble
.
 
A ma grande surprise quand le direct dĂ©marre je me sens hyper alignĂ©e, dans la PrĂ©sence comme je l’ai jamais sentie surtout devant une audience inconnue dans un exercice que je n’ai jamais fait

Ă  mon autre grande surprise, tout se dĂ©roule encore diffĂ©remment de ce que nous avons Ă©changĂ© avec Carine peu de temps auparavant, tout est fluide, je n’ai Ă  aucun moment l’impulse de parler de ce que j’ai vĂ©cu depuis la veille, les questions arrivent, je rĂ©ponds, l’osmose est lĂ , avec Carine, avec la communautĂ© d’ADN, quel moment suspendu, quelle joie d’ĂȘtre lĂ  ensemble, je ne sens aucune peur en moi, aucune rĂ©sistance, juste je transmet ce qui est là

Je sens les Etres de LumiĂšre trĂšs prĂ©sent, ils occupent l’espace, je sens les vibrations monter de plus en plus, je vis l’Espace, l’Espace me traverse mĂȘme et je transmet, je ne vois pas passer le temps, j’aurai pu rester des heures
.
 
j’ai vĂ©cu un effondrement jusque dans le corps physique qui a permis de lĂącher une chose principale chez moi
. le contrĂŽle

grande contrĂŽlante, j’avais dĂ©jĂ  lĂąchĂ© beaucoup de choses mais me retrouver au sol, la tĂȘte sur les genoux de mon amie, dans la vulnĂ©rabilitĂ© la plus totale, ne me rappelant plus qui je suis, je ne l’avais Ă©videmment jamais vĂ©cu

 
Et pourtant quelle joie aujourd’hui de pouvoir Ă©crire ces mots en sentant cet Espace vide en moi, cet espace d’Accueil, juste Etre, et partager ce que je suis dans l’instant sans me soucier de quoi que ce soit d’autre, quelle sensation merveilleuse
.
 
Il aura fallu un effondrement total de ma structure pour vivre cette confĂ©rence qui est au final une initiation des plus puissante pour moi, quel enseignement il y a derriĂšre, que de choses Ă  partager maintenant, et tellement de choses dont je n’ai encore surement pas conscience, que de codes Ă  transmettre, c’est vĂ©cu dans la matiĂšre, je peux en parler, accompagner les Âmes qui vivront elles aussi leur effondrement
 quel qu’il soit
 parce que c’est ce que l’HumanitĂ© est entrain de vivre

 
Je remercie toutes les personnes qui ont Ă©tĂ© lĂ  dans ce moment de grande transition, de moment oĂč l’on sait qu’il y a un avant et un aprĂšs, pour l’anecdote j’avais dis Ă  Carine que le 13 c’était une bonne date, elle me faisait penser Ă  l’arcane de la mort, la sans nom, mort et renaissance, je croyais pas si bien dire
.
 
donc oui une immense immense immense gratitude Ă  Isabelle, mon amie que je nomme ici et qui a vĂ©cu en direct cet effondrement, cette mort Ă  mes cotĂ©s sans jamais avoir peur, j’honore son courage, sa force, sa puissance et surtout sa douceur, son calme, sa Foi, car il t’en a surement fallu pour tenir l’espace dans ce moment de tempĂȘte, de dĂ©flagration, de grande vulnĂ©rabilitĂ©, toi qui doute encore si souvent de toi, je te Vois
 merci
 
merci Ă  Carine sans qui tout cela n’aurait pas pu se vivre, Carine pour moi c’est l’Art de Reveler, quand tu es arrivĂ©e sur ma route j’était loin de m’imaginer ce que nous allions vivre, tu as cette capacitĂ© d’accueil, cette douceur et cet amour inconditionnel en toi qui a permis toute cette transformation jusqu’à cette confĂ©rence, merci
 
merci Ă  mon amie Laure de notre Ă©change de dimanche, poser d’autres mots avec toi ont permis d’ancrer encore plus ce qui se vivait ici et maintenant, ta PrĂ©sence et notre Ă©change ont Ă©tĂ© soutenant, merci Ă  toi
 
merci Ă  Luc pour ton message samedi, je ne t’ai pas eu en ligne mais je sais/sens que tu as Ă©tĂ© PrĂ©sent et Ă©galement soutenant Ă  mes cotĂ©s,
 
et un immense merci Ă  tous les Etres de LumiĂšre en prĂ©sence qui orchestrent toujours magnifiquement les choses, ça fait longtemps que je demande Ă  lĂącher, notamment le contrĂŽle, que je demande Ă  sortir cette colĂšre archaĂŻque que je sentais active en moi, j’ai demandĂ©, je ne m’imaginais pas 3 secondes la tournure que cela allait prendre, demandez vous recevez, j’ai tellement de gratitude pour vous tous, de vivre mes doutes, mes rebellions parfois, mes incertitudes, ma Foi augmentent encore avec cette puissante initiation, ma Foi en l’oeuvre que nous faisons tous ensemble, ma Foi en la vie, en la justesse de ce Grand Plan qui se dĂ©roule bien au delĂ  que ce que nous pouvons imaginer depuis notre Humain,
 
L’etre que je suis se manifeste de plus en plus dans mon humanitĂ©, dans mes chaussures, mes baskets du coup, le clin d’oeil Ă©tait parlant, tout se vit dans l’ici et maintenant Ă  partir de soi, dans son corps physique reliĂ© au Grand Tout, la goutte d’eau dans l’ocĂ©an qui ne se soucie plus de la goutte mais qui intĂšgre l’immensitĂ© de l’ocĂ©an

 
Merci Ă  vous qui me lisez et partagez ces moments intenses de vie, mois aprĂšs mois, annĂ©es aprĂšs annĂ©es, qui vivez le Chemin Ă  mes cotĂ©s, mĂȘme virtuellement, votre PrĂ©sence a tout son sens
 
Pour ceux qui se posent la question si je vais bien, parce que j’imagine qu’en lisant cela ça peut faire peur, oui je vais bien, trĂšs bien mĂȘme, je me sens diffĂ©rente sans pouvoir le nommer, plus dans l’instant, la prĂ©sence, plus calme, le mental bien moins prĂ©sent, je marche plus doucement, je perçois chaque action que je fais diffĂ©remment, sensation agrĂ©able, plus lĂ©gĂšre
 
Je sentais que cette confĂ©rence Ă©tait un virage, elle l’a Ă©tĂ©
et pour la derniĂšre anecdote, mon site internet sur lequel j’ai pas pu faire mes modifs cette semaine Ă©tait en maintenance du 03.03 au
.. 14/03 lol 🙃 j’avais eu l’info que ça servait Ă  rien que je fasse les modifs avant, bah je sais pourquoi maintenant
. Reset!! 😁
 
Alors quand tout s’effondre il ne reste que
..
Soi
.
et Soi ✹
puis Soi avec l’Autre ✹
puis Soi au Monde ✹
 
Avec Amour,
Christelle

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Christelle Mouthon
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